Je trouve moi aussi ce rapport fort intéressant.
Je concentrerai mon intervention sur le volet agro-écologie et la complexité qui existe pour mettre en oeuvre cette réalité par rapport au changement climatique. Dans le sud du Larzac, c'est l'agro-pastoralisme, voire l'agro-sylvo-pastoralisme qui est pratiqué sur les terres difficiles. Un peu plus bas, l'oléiculture est confrontée à des attaques parasitaires, notamment à la mouche de l'olive. Encore plus bas se pose la question de l'irrigation des vignobles. Il s'agit de cultures qui sont longues à se mettre en place et qui existent depuis plusieurs décennies. Quand on discute avec les agriculteurs, on mesure toutes leurs interrogations. Des travaux ont été menés, comme ceux de Pierre Rabhi sur la permaculture. Il faudrait parvenir à démontrer que ces systèmes ne sont pas qu'une utopie ou une vision de l'esprit, et qu'ils peuvent être développés à des échelles beaucoup plus grandes pour répondre aux différents enjeux que vous pointez dans votre rapport.
Dans votre rapport, vous parlez d'analyse, de cartographie, d'identification, etc. Mais comment démontrer que la valorisation des sols, l'utilisation des ressources, la préservation des énergies peuvent être des sources de compétitivité pour une agriculture de qualité, de quantité et de label ?