Pour ma part, j'avais cosigné, avec une trentaine de députés de l'opposition, la proposition de résolution que notre collègue Philippe Vitel avait déposée sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français. Je ne puis donc qu'y être favorable, même si le problème aurait pu être traité plus tôt.
Je reste persuadé que les pratiques qui ont été révélées ne sont le fait que d'une minorité d'abattoirs. J'espère que la commission d'enquête saura le montrer, et surtout qu'elle fera cesser les dérives observées. Au-delà des images, je crois que l'agriculture française, compétitive et dynamique, est tout à fait compatible avec des pratiques respectueuses des animaux.