Les fondements économiques de la tarification doivent être comparables, et la tarification rénovée ne doit pas désinciter à des prises en charge plus longues et plus continues, telle la prise en charge des soins palliatifs. Il faut aussi mettre l'accent sur deux gisements de développement potentiel de l'HAD : les établissements médico-sociaux, avec une modalité tarifaire spécifique, et l'HAD post-chirurgicale. La FHF s'est engagée depuis 2015 dans cette voie pour la gynécologie, la chirurgie orthopédique et la chirurgie digestive ; nous estimons que 10 % des 300 000 séjours annuels concernés pourraient être pris en charge en HAD. L'ATIH a lancé une expérimentation pour les établissements les plus avancés dans ces champs ; nous les encouragerons à aller dans cette direction. Si l'on veut favoriser le recours à l'HAD post-chirurgicale, une réflexion semblable à celle qui a été menée pour inciter les établissements hospitaliers à développer la chirurgie ambulatoire s'imposera pour faire évoluer aussi la tarification de l'hospitalisation classique.