Intervention de Philippe Ulmann

Réunion du 8 mars 2016 à 16h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Philippe Ulmann, directeur de l'offre de soins de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, CNAMTS :

Les soignants, les personnels hospitaliers, les professionnels libéraux et les établissements médico-sociaux ont un rôle important à jouer pour développer l'HAD en y ayant davantage recours pour leurs patients. Nous travaillons actuellement au renforcement de la relation entre les EHPAD et l'HAD, afin que les personnels exerçant en EHPAD pensent d'abord à l'HAD avant l'hospitalisation traditionnelle. On informe les assurés sur notre site Internet ameli.fr, mais peut-être que la présentation est noyée au milieu de beaucoup de données. Les médecins généralistes et traitants, mais également les masseurs-kinésithérapeutes et les infirmières sont les acteurs principaux de l'information des patients sur l'offre de soins, et donc sur l'HAD.

Certains médecins de ville reprochent aux hôpitaux un manque de communication, qui ne favorise pas le placement en HAD. En effet, pour les médecins de ville, l'HAD étant une forme d'hospitalisation, la gestion de cette prise en charge est assurée par l'hôpital ; ils sont donc surpris d'apprendre a posteriori le placement de l'un de leurs patients en HAD après un séjour à l'hôpital. Ils ne demandent pas à assurer la coordination de la prise en charge du patient – qui peut être très lourde et requérir beaucoup de temps –, mais à être informé du parcours de soins du malade. Dans l'autre sens, les personnels de l'HAD reprochent aux médecins libéraux de ne pas avoir suffisamment recours à eux. Nous avons lancé une campagne auprès des médecins de ville pour leur rappeler l'existence de l'HAD et les utiles services qu'elle peut rendre au patient.

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