Nous acceptons cette revendication ; nous nous en faisons même le porte-parole, parce que nous considérons qu'il est bon pour l'Europe que le fonds européen de stabilité financière et le mécanisme européen de stabilité puissent intervenir sur le marché des obligations. Ainsi, les taux baisseront et les pays concernés ne seront pas confrontés à l'austérité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et RRDP.)
Pour ce faire, nous avons parlé avec l'Espagne et l'Italie, mais aussi avec l'Allemagne. En effet, selon nous, le rôle de la France est d'être un trait d'union entre les pays du Sud, qui demandent à ce que la solidarité s'exerce, et l'Allemagne, avec laquelle nous voulons approfondir notre relation, sans laquelle il n'y a pas d'avenir pour l'Europe.