Je voudrais revenir sur le risque inflationniste évoqué par Monsieur Door. D'abord, certaines personnes bénéficient déjà de la dispense d'avance de frais grâce au « tiers payant social ». Ensuite, je pense que nos concitoyens ont autre chose à faire que d'aller voir des médecins pour rien – ils ont des activités, certains cherchent un emploi – et que les médecins, dont beaucoup sont déjà surchargés de travail, ont autre chose à faire que de recevoir de faux malades. En conséquence, je ne crois pas au risque inflationniste de la généralisation du tiers payant. Une augmentation – à la marge – des consultations chez les médecins ne signifierait-elle pas que le tiers payant généralisé permet à des gens de se soigner alors qu'ils ne faisaient pas jusqu'à présent ?
Monsieur le directeur général, j'aimerais avoir des éclaircissements sur les causes de rejets liés au non-respect du parcours de soins. Y aura-t-il un rejet pour les consultations en accès direct, par exemple chez les ophtalmologistes et les gynécologues ? De la même manière, une consultation chez un médecin autre que le médecin traitant fera-t-elle l'objet d'un rejet ?