Si, il viendrait se superposer aux différentes intercommunalités que l'on a d'ailleurs du mal à mettre en place.
J'en viens aux zones qui sont impactées par le plan de gêne sonore, le PEB, et surtout la zone C. Au Nord-Ouest de la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle, des villages sont en train de mourir, parce que la zone C interdit toute réhabilitation ou construction. J'avais moi-même déposé une PPL – qui n'a jamais été discutée – pour permettre de reconstruire. De fait, les écoles ferment et les populations s'en vont. Ce n'est pas acceptable. Je précise que nos collègues Jean-Pierre Blazy et François Pupponi rencontrent la même problématique dans leur circonscription.
Si l'on veut changer les choses, monsieur le président, et vous l'avez très bien dit, il faut remettre le politique au coeur des décisions. Car aujourd'hui, c'est l'administration, et plus le politique, qui décide.
Je suis, par ailleurs, un ardent défenseur du CDG Express. Il ne s'agit pas du train des riches, comme on l'a qualifié en son temps, mais d'un train qui permettra aux touristes du monde entier d'aller à la région capitale en un temps modeste, et de façon directe, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ; aujourd'hui, il faut prendre soit l'autoroute A1, soit le RER B avec des arrêts en cours de route.
Le CDG Express est un projet qui devrait coûter 1,7-1,8 milliards d'euros. Je rappelle qu'ADP va le financer à hauteur de 400 millions d'euros, et qu'il est question de lui imposer de permettre à ses salariés – comme cela est fait sur d'autres plateformes – d'utiliser ce train pour venir travailler, à un tarif moindre que les 24 euros prévus. Cela permettra de réduire l'empreinte carbone.
Je terminerai sur la construction d'un nouvel aéroport. Pour moi, c'est une vue de l'esprit : je pense qu'elle ne se réalisera jamais.