Je pense que l'on ne peut pas comparer le fait de déplacer un aéroport, et le fait de fractionner l'activité en la répartissant sur plusieurs aéroports. À Berlin et à Hong-Kong, on a déplacé un aéroport. Là, c'est d'un fractionnement d'activité qu'il s'agit.
Je terminerai sur Notre-Dame-des-Landes et sur l'Ouest de la France. L'une des maladies françaises est de multiplier des investissements qui ne sont pas pertinents, par manque d'une vision d'ensemble. Mais maintenant que l'on fonctionne de plus en plus « en hub », en correspondances et en éléments, on ne saurait répartir sur sept, huit ou neuf aéroports une activité que l'on pourrait concentrer sur un grand aéroport. Le fractionnement sur sept ou huit aéroports, cela n'existe pas, c'est tout.