On prévoit une augmentation du nombre de passagers. Mais la plupart de ceux qui sont dans cette segmentation sont des passagers low cost. L'idée est de rapprocher de leur lieu d'habitation ces populations qui voudront utiliser le transport aérien à très bas prix, et dont la demande va fortement augmenter. On peut le faire en délestant, en centralisant un certain nombre d'activités ; d'ailleurs, les grands aéroports ne veulent pas développer l'activité low cost.
Si vous consultez, à partir de Google, différents sites, pour connaître les tarifs des moins chers, vous pouvez trouver, par exemple chez Ryanair ou easyJet, des propositions de vols à 35 ou 40 euros. Accèdent ainsi au transport aérien des populations qu'on n'avait jamais vues. L'autre jour, sur Paris-Marseille, une personne qui n'avait jamais pris l'avion et qui s'inquiétait ce qui allait lui arriver, a demandé une deuxième ceinture de sécurité ! Elle avait payé 51 euros son billet aller-et-retour. Si on peut rapprocher les aéroports de cette population qui sera de plus en plus en demande, cela n'en sera que mieux.