Il s'agit en effet d'un problème majeur. L'Irlande était le meilleur élève de la classe en 2007 avec une dette publique qui ne dépassait pas 25 % de son PIB et la dette espagnole n'était que de 40 % du PIB. Un an plus tard, la dette irlandaise atteignait 100 % et celle de l'Espagne ne cesse de croître, à cause du transfert que vous venez d'évoquer, monsieur Sansu. Le secteur bancaire n'a pas voulu assumer ses responsabilités et a fait peser sur le contribuable le coût de ses errements lors de la constitution de la bulle des subprimes. Il ne s'agit néanmoins que d'un facteur aggravant de la raison structurelle de l'augmentation des dettes publiques et privées qu'est l'insuffisance de la production énergétique.