Intervention de Henri Sterdyniak

Réunion du 15 mars 2016 à 18h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Henri Sterdyniak, conseiller scientifique de l'Observatoire français des conjonctures économiques, OFCE :

Les taux d'intérêt mondiaux sont faibles du fait de déséquilibres macroéconomiques. Si la France était le seul pays à connaître un problème d'endettement, les taux d'intérêt de sa dette seraient plus élevés, ce qui n'est pas le cas, car les marchés n'imposent aucune prime de risque à notre pays. Le problème pour les pays développés est d'ordre macroéconomique.

Le scénario d'une remontée des taux implique que la BCE donne l'impulsion, ce qu'elle ne ferait que si l'inflation et la croissance revenaient. La plupart des économistes et des acteurs du marché ne prévoient pas dans les prochaines années d'augmentation de l'inflation et de la croissance qui justifierait une forte hausse des taux d'intérêt. Si cela devait advenir, ce serait une bonne nouvelle !

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