Si tel était le cas, les taux d'inflation et d'intérêt seraient élevés. Or la situation est inverse aujourd'hui, et on ne connaît pas d'excès de demande.
On ne peut pas demander aux détenteurs de la dette publique de se faire connaître, car l'État saurait quand ils vendent leurs titres de dette, ce qu'ils n'accepteront jamais. On peut en revanche tenter de convaincre les résidents d'acheter les titres de notre dette, comme cela se passe au Japon. On pourrait par exemple leur exposer les risques des placements en Bourse et leur proposer des obligations à cinq ou à dix ans investies dans les collectivités locales ou la transition écologique et rapportant 3 %. Cela constituerait un placement sûr et permettrait de développer l'emploi en France.