C'est une question de morale mais pas seulement ; car comment rendrons-nous acceptables, légitimes – et cette légitimité est indispensable – les règles et les principes au nom desquels nous acceptons de vivre ensemble et de partager – ce n'est pas rien – une destinée commune, si la seule logique qui prime toujours est celle du rapport de forces ? Je ne dis pas cela pour contester la légitimité de la majorité parlementaire à gouverner (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) – de celle-ci pas plus que d'une autre. C'est la loi de la démocratie et je l'ai toujours respectée.