Je l'affirme parce qu'il est des moments et il est des sujets qui appellent chacun à suivre sa conscience davantage que son parti. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et de nombreux bancs du groupe UDI.) Ce moment en est un, ce sujet en est un.
En 1984, François Mitterrand avait imposé, contre le souhait de son gouvernement et d'une partie de sa majorité, le retrait du projet de loi sur l'école, non parce qu'il avait peur de la rue, mais parce qu'il ne voulait pas rouvrir une guerre scolaire dont il se rappelait le mal qu'elle avait fait à la France. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)