Madame la présidente, mon intervention se fonde sur l'article 58, alinéa 1, du règlement. J'évoquerai deux points concernant la conduite de nos travaux.
Ce matin, en conférence des présidents, je me suis étonné auprès du président de l'Assemblée de ce que l'opposition ne pourrait pas présider les séances, M. Bartolone me répondant qu'il les présiderait toutes ; or je constate qu'en ce moment même, madame la présidente, c'est vous qui présidez. J'espère que nous bénéficierons de la pareille et que nos vice-présidents auront eux aussi l'occasion de présider durant ce débat, et que ce droit ne sera pas réservé aux seuls vice-présidents de la majorité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
Ensuite, je reviens sur votre remarque pendant l'intervention de notre collègue Henri Guaino. J'entends bien que le verbe « souffrir » peut avoir deux sens ; reste que, au moment où la majorité de gauche était particulièrement véhémente à l'égard d'Henri Guaino, la formulation que vous avez utilisée était pour le moins ambiguë. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Protestations sur les bancs du groupe SRC.)