Dans les jours qui ont suivi l'attentat, avez-vous été perturbés par des tiers, à proximité des locaux ou par téléphone ? Comment avez-vous géré vos relations avec la presse ?
Professeur Bertrand Ludes. Très clairement, nous n'avons pas été gênés par des tiers. Notre autorité de soutien étant la préfecture de police de Paris, nous avons été immédiatement protégés : l'Institut peut être isolé en moins de dix minutes, comme nous avions déjà pu le constater après les attentats de janvier 2015. Les deux accès de l'IML étaient gardés par des fonctionnaires de police.
Quant aux relations avec la presse, nous n'avons pas eu à nous en soucier. C'est le service de communication de la préfecture de police qui s'en est occupé.