La sécurité et la sûreté au Stade de France reposent sur des dispositifs créés en commun par l'organisateur – le 13 novembre, c'était la Fédération française de football – et l'exploitant, le Consortium Stade de France. Ces dispositifs, préparés en partenariat complet, sont ensuite présentés en préfecture de la Seine-Saint-Denis, puisque le poste de commandement opérationnel (PCO) lors des événements est placé sous l'autorité du préfet.
Nous sommes nombreux autour de cette table – merci de nous avoir invités – pour la simple et bonne raison que nous employons environ 1 200 agents de sûreté par événement au Stade de France, qui peut accueillir plus de 80 000 personnes. Pour réunir autant d'agents, nous recourons à plusieurs sociétés référencées par le Stade de France.
Comment le dispositif fonctionne-t-il le soir du 13 novembre ? C'est un peu flou, en ce sens où nous avons travaillé toute la nuit par réflexe et en complète coordination avec les services de l'État – police, brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), services de secours –, sans oublier la société ISMA, qui prépare les dispositifs médicaux pour l'organisateur. Tout cela est le résultat d'un partenariat total : tous les dispositifs sont préparés, les acteurs se connaissent depuis maintenant plusieurs années et ont l'habitude de travailler ensemble. Nous avons également eu la chance d'avoir de grands professionnels avec nous, ce qui a concouru à la sécurisation de toutes les personnes dans le stade et surtout permis d'éviter des mouvements de foule dont les conséquences auraient pu être plus dramatiques que l'action des kamikazes à l'extérieur du Stade de France.