La CADES a la chance d'être presque morte. Le risque que vous évoquez n'existe donc en fait que pour les neuf années qui viennent, d'ici 2024. À court terme, nous « pouvons tenir » encore une année. Il ne restera que 8 ans et la CADES qui sera en période d'amortissement accéléré émettra alors des emprunts de plus en plus courts. Si la courbe des taux courts reste plus basse que celle des taux longs, la situation ne devrait pas être problématique, à la différence de celle de l'État qui est endetté à 50 ans et doit assurer des financements sur des montants beaucoup plus considérables.