En 2001 et 2002, du fait de la forte croissance de l'économie, les comptes de la sécurité sociale étaient revenus à l'équilibre. Il se trouve qu'on a alors laissé les dépenses sociales croître de 6 % par an. Avec l'arrêt de la croissance, les déséquilibres sont revenus. Au regard de cette évolution, les fraudes, même si elles doivent être combattues, ne sont pas l'élément essentiel du déséquilibre.