Seconde surprise : l'absence de plusieurs poids lourds des associations concernées dans la liste des auditions. Pas de Familles de France, ni de Confédération nationale des associations familiales catholiques. Du côté de la défense de l'enfant, ni l'Appel des professionnels de l'enfance ni Alliance Vita. Contactés, ces quatre mouvements sont unanimes : ils ont tous demandé à être reçus par la commission, et tous se le sont vu refuser. » Je conviens que par la suite, monsieur le rapporteur, vous les avez reçus suivant d'autres modalités.
Quelques-uns d'entre nous s'en sont étonnés, en alertant de façon informelle le président de notre commission. Nous pensions à l'époque que vous prendriez conscience du caractère éminemment contestable de vos choix. Il n'en a rien été. Je suis au regret de devoir dire ici que le premier grave défaut de votre rapport est sa partialité.
Vous en doutez ? Quelques chiffres suffiront à le démontrer. En examinant précisément la liste des auditions conduites par vos soins, on constate que deux tiers des personnes auditionnées étaient favorables au projet de loi gouvernemental, que moins d'un quart d'entre elles y étaient défavorables, et que les 11 % restants avaient exprimé une position de neutralité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)