Le traité de libre-échange transatlantique soulève beaucoup de questions au niveau des filières économiques, mais aussi chez nos concitoyens. Les positions de M. Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du commerce extérieur, ont permis quelques avancées sur le plan de la lisibilité.
Vous avez évoqué, dans votre présentation, la question de l'interdiction de certaines substances. L'adaptation des normes entre les différents États n'est pas une affaire simple et elle peut avoir des conséquences importantes.
La semaine dernière, nous avons adopté l'interdiction des néonicotinoïdes, substances dangereuses pour les abeilles et pour les populations.
Vous avez abordé rapidement la question du gaz de schiste, auquel je suis pour ma part opposé, et votre « Oui, mais… » n'est pas très rassurant. Nous comprenons que certains éléments permettront des avancées, tandis que d'autres pourront être des freins pour la filière que vous représentez.
Ma question porte sur la continuité de la recherche et développement. Au fond, il s'agit de savoir comment adapter ces produits par rapport aux enjeux climatiques, économiques et de santé publique. Nous devrons nous montrer très vigilants sur les moyens mis en oeuvre dans le cadre des discussions sur la recherche-développement et essayer de trouver des produits et des substances de moins en moins nocifs.