Dans une phase de croissance faible, du fait des évolutions technologiques et de la baisse, peut-être durable, du prix des matières premières, la faiblesse des taux d'intérêt me semble logique ; elle n'est pas seulement liée aux décisions de la BCE.
S'agissant de la bulle obligataire, si les taux des obligations sont demain plus élevés, la valeur de celles qui ont été souscrites à des taux faibles s'effondrera, dites-vous. Je ne suis pas sûr de comprendre, car je pensais que le terme de l'obligation contribuait à atténuer la baisse puisqu'on sait qu'au terme du délai, le propriétaire récupérera son patrimoine. Suis-je dans l'erreur ?
Si les taux d'intérêt devaient remonter, les conséquences pour la France seraient graves : notre pays ne saurait probablement plus comment payer ses déficits. La situation actuelle, malgré toutes les difficultés qu'elle comporte, est, de notre point de vue égoïste de pays emprunteur, un peu moins défavorable. Qu'en pensez-vous ?