Intervention de Nathalie Chabanne

Réunion du 15 mars 2016 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Chabanne :

Les producteurs laitiers souffrent. Certains tentent de s'organiser pour peser davantage sur les négociations tarifaires. C'est le cas de France Milk Board, qui a, grâce à une bonne représentativité et à des négociations bien menées, obtenu un contrat correct avec une grande laiterie. Les producteurs s'organisent aussi pour avoir des produits visibles, avec une vraie traçabilité, comme la marque Fairefrance qui présente une vache bleue, blanche, rouge sur ses briques de lait. Néanmoins, tout ne fonctionne pas aussi bien. Certaines laiteries renégocient des contrats, qu'elles peuvent rompre unilatéralement et sur lesquels les prix ne sont pas clairement fixés. Le 4 février, vous avez évoqué un contrat tripartite en cours de négociation entre des producteurs de lait du Centre, une laiterie et un grand distributeur. Où en est cette négociation ? Serait-ce un modèle à suivre ?

Vous dites souvent que le rôle de l'État n'est pas de fixer les prix ni de négocier à la place des producteurs. Toutefois, dans la crise du porc, vous aviez proposé un prix plancher. La Commission européenne a exprimé son désaccord, la proposition n'a pas tenu et nos producteurs se trouvent en difficulté.

De nombreux agriculteurs sont mis en difficulté par des banques qui leur allongent indéfiniment des lignes de trésorerie, avec des coûts bancaires multipliés par cinq ou dix. En juillet, puis en septembre, vous avez proposé des mesures de restructuration bancaire. Pouvez-vous dresser un premier bilan de ces mesures ?

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