Intervention de Paul Molac

Réunion du 15 mars 2016 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Je vous félicite, monsieur le ministre, pour les résultats que vous avez obtenus hier. Les OP vont-ils pouvoir trouver leur place ? Je fais moyennement confiance aux industriels pour réguler la production : ils n'y ont pas intérêt car ils souhaitent acheter le plus bas possible. Ce serait donc une excellente chose que les OP montent en puissance et cadenassent cette production.

J'ai travaillé sur le sujet de la transposition des normes avec Marc Le Fur et Thierry Mandon, lorsque ce dernier était au ministère, et il me semble que nous avons accompli un travail utile. Il conviendrait de garder les bonnes normes et de retirer celles qui ne servent à rien.

Je ne partage pas votre analyse sur les néonicotinoïdes. L'industrie chimique se moque de nous : elle pourrait trouver des matières actives moins rémanentes, d'origine végétale ou autre, qui ne provoquent pas une surmortalité des abeilles.

On peut se permettre d'avoir du bio à un prix légèrement supérieur au marché, car une partie de la production peut alors être déclassée, comme cela se pratique dans le secteur du vin, tant que cela ne touche qu'une petite partie de la production. Sur le porc bio, par exemple, on dit que le prix est légèrement inférieur au marché ; sauf que, comme on n'en trouve pas, le marché ne peut nécessairement se développer.

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