À la suite de plusieurs accidents de radiothérapie survenus dans les années 2000 qui avaient concerné au total des centaines de patients, il avait été demandé à l'IRSN de procéder à l'expertise approfondie des causes et des conséquences des plus graves de ces accidents au regard des complications cliniques pour les patients. L'IRSN a dégagé des axes d'amélioration : meilleure connaissance des doses délivrées, encadrement des pratiques, meilleure formation des professionnels, développement d'une culture de la sûreté. Pour le plus grave de ces accidents, le ministère de la santé a demandé à l'IRSN de mettre en oeuvre son savoir-faire en radiopathologie afin de proposer une thérapie innovante destinée aux patients surirradiés, lesquels vivent un véritable calvaire. Cela fait presque dix ans qu'il ne s'est plus produit d'accident de cette nature. Si vous prenez la tête de l'IRSN, envisagez-vous de poursuivre les recherches visant à améliorer ces thérapies de réparation ?