Madame la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chaque année, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. Confrontés à la précarité et ne bénéficiant pas du soutien de leurs proches, ils ont besoin d’un accompagnement pour s’en sortir
Expérimentée depuis 2013 dans toute la France, la garantie jeunes est un contrat réciproque d’engagements, qui débute par un accompagnement collectif intensif avec une présence quotidienne à la mission locale pour la recherche d’une formation ou d’un emploi. Elle permet aux jeunes de bénéficier d’un stage ou d’une période d’immersion dans l’entreprise, ce qui les fait se confronter au monde de la vie professionnelle et peut aboutir à un contrat de travail. C’est une étape importante pour envisager son avenir. Une allocation mensuelle de 461 euros permet aux jeunes de sécuriser leur quotidien et ouvre le droit à l’aide au logement, ce qui constitue un premier pas vers l’autonomie.
Par exemple, depuis 2013, la mission locale du pays de Cornouaille a permis à environ 600 jeunes de bénéficier de la garantie jeunes – autant de jeunes ainsi pris en charge et à qui les missions locales ont donné les outils pour construire leur avenir. L’objectif est de l’étendre au plus grand nombre. La loi relative au travail, au dialogue social et à l’emploi, que vous avez présentée en commission cette semaine, va généraliser ce dispositif. Il va devenir un droit universel pour la jeunesse. Tout jeune remplissant les conditions et qui en fera la demande en bénéficiera.
Madame la ministre, à tous ces jeunes qui attendent et qui espèrent, pouvez-vous dire comment se fera la généralisation du dispositif et à partir de quelle date ?