Monsieur le député, comme votre collègue, Gwendal Rouillard, vous connaissez bien le sujet de l’autisme, puisque vous co-présidez ensemble le groupe d’études de l’Assemblée nationale sur l’autisme. Vous savez donc que les associations considèrent 2012 comme l’année zéro de l’autisme, parce qu’à cette date ont été diffusées les recommandations de la Haute Autorité de santé et de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux – ANESM.
Puisque vous connaissez bien le sujet, vous savez aussi que c’est ce Gouvernement qui a engagé 205 millions d’euros dans le troisième Plan autisme, plan qui met scrupuleusement en oeuvre les recommandations de la Haute Autorité de santé, malgré les polémiques et les remises en cause, y compris dans la presse, il y a quelques jours, dans un grand quotidien national.
C’est ce Gouvernement qui a décidé que la scolarisation des enfants avec autisme était une priorité, conduisant notamment à la création de 110 unités d’enseignement en maternelle.