…et agir pour l’unité de la République. Le risque de radicalisation que vous évoquez est un phénomène complexe, nous le constatons chaque fois que nous nous penchons sur le parcours de ces jeunes qui ont basculé. Ce sont des parcours singuliers : ces jeunes viennent de milieux socioculturels et de territoires très différents. Nous savons qu’il existe dans nos quartiers des lieux qui ont souffert et qui souffrent encore d’une relégation sociale, culturelle, territoriale, qui est source de frustrations et de déceptions.
En soulignant cet état de fait, je ne fais que rappeler l’exigence absolue qui est la nôtre : faire en sorte qu’aucun territoire ne soit en marge de la République. Je n’accuse personne. Je rappelle simplement qu’il nous faut agir, comme le fait le Premier ministre.
Nous agissons en menant des réformes de fond, qui nous permettent de cibler les besoins là où ils se trouvent, en concentrant notre action sur 1 500 quartiers dans tout le pays.
Nous agissons à travers les 435 contrats de ville aujourd’hui signés, avec un objectif : que là où l’on a retiré des services publics, là où l’on a retiré des enseignants, là où l’on a retiré des policiers et des animateurs, tous soient de retour devant la population.