Le coût de cette chimère, entretenu pendant des décennies, s’avère redoutablement élevé. Comble de l’injustice, ce ne sont pas ceux qui ont consommé l’essentiel de l’électricité atomique qui vont payer la facture – puisque les prix ont été artificiellement maintenus à un bas niveau, y compris à cause des sous-investissements – mais les contribuables d’aujourd’hui et de demain.
Plus grave encore, nous sommes rattrapés par la vérité des prix au pire des moments. C’est en effet au moment où le monde entier se détourne des vieilles énergies de stock pour passer aux énergies de flux qu’il faudrait réinvestir des dizaines de milliards d’euros pour rafistoler des installations vétustes à la technologie obsolète.