S’il y a un point sur lequel nous pourrions gagner en crédibilité sur la scène internationale, c’est bien celui de la sécurité de la filière. La France est dotée d’une autorité spécialisée, l’ASN, dont le rôle est fondamental mais qui, contrairement à la Nuclear Regulatory Commission américaine, n’a pas les moyens d’être présente sur le plan international. Cette dernière a en effet la capacité d’édicter et d’imposer des normes mais aussi de fournir les cadres réglementaires et de sûreté. Le Président de la République se rendra d’ailleurs jeudi et vendredi à Washington pour assister à un sommet sur la sécurité nucléaire, au cours duquel seront évoqués les différents types de risque.
Au regard de tous ces éléments, est-il envisageable de réformer l’ASN et l’IRSN afin de leur donner les moyens publics d’améliorer leur capacité de prescription, pour qu’ils puissent conseiller les entrants dans la filière et assurer à celle-ci une position internationale et européenne plus avantageuse ?