Je suis heureuse de constater que nos quotas constituent un outil de modernisation de la fonction publique dans la mesure où ils peuvent obliger les administrations à s'ouvrir, ce qui est singulièrement difficile. Si, en comptant seulement sur les ressources internes de Bercy, nous ne sommes pas certains d'atteindre les 30 %, d'autres ministères comptent plus de femmes et nous pouvons y trouver celles qui viendraient à nous manquer.
Le ministère des affaires étrangères, sous l'impulsion très volontariste de M. Fabius, a progressé à pas de géant. Des collègues nous ont cependant indiqué, à l'occasion de la conférence de l'égalité, que des réticences se faisaient jour face à cette évolution, surtout si elle doit conduire à ouvrir l'accès aux fonctions de chef de poste à des personnes provenant d'autres ministères.
Ces deux objectifs que constituent l'égalité entre les femmes et les hommes et l'ouverture ministérielle pourraient se conjuguer ensemble et gagner ainsi en efficacité.