Il est bon, en effet, de voir les choses dans une perspective dynamique. L'accord de Paris prévoit qu'il faut arriver à des émissions entropiques nettes zéro avant la fin du siècle. C'est un horizon très loin pour les investisseurs, mais pourtant très proche. Au cours des soixante-quinze ans qui nous en séparent, il conviendra d'observer la déformation des portefeuilles dans le temps. Pour que l'objectif soit globalement atteint, il faut, plus ou moins, que chacun l'atteigne à son échelle. Cela aiderait les gestionnaires d'actifs et investisseurs de savoir que certaines technologies et certains modes organisationnels ne sont pas compatibles avec la stratégie climatique. Il faudra donc miser sur les sauts à la fois technologiques et organisationnels.