J'appelle votre attention sur le calendrier. Tout va se passer cette année : beaucoup d'initiatives sont prises à l'international ; les premiers résultats de la présidence chinoise doivent être délivrés avant l'été. Les choses vont s'accélérer, et si nous attendons trop, nous allons peut-être rater ce train que nous aurions dû prendre pour Marseille.
En particulier, nous risquons de tomber dans les travers du reporting RSE. Juste avant la COP21, un grand cabinet d'audit a publié un bilan des scores climatiques des entreprises au niveau mondial. Vingt ans après la création des premiers rapports RSE, le constat est assez accablant. Cette étude montre clairement un manque de cohérence dans les informations relatives au carbone fournies par les grandes entreprises mondiales, au point qu'il est presque impossible de comparer les performances de l'une à l'autre. Si nous nous donnons trop de temps, nous allons peut-être passer à côté de l'objectif.
Ce calendrier serré, entre FSB, G20 chinois et éventuellement G20 allemand, pourrait donner un coup d'accélérateur dont il serait sans doute utile de profiter au niveau français.