Mes chers collègues, nous recevons aujourd'hui M. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, accompagné de M. Damien Mathon, délégué général.
Créé en 1993, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) regroupe 400 adhérents issus de l'ensemble des filières. Cumulant un parc de plus de 16 500 mégawatts, le solaire photovoltaïque et l'éolien représentent désormais 37,8 % des capacités de production d'énergies renouvelables électriques en France métropolitaine. Les énergies renouvelables représentent actuellement 18,7 % de la consommation – la production d'énergie photovoltaïque, en forte croissance, a augmenté de 17 % l'an dernier – et doivent atteindre 40 % dans le mix électrique en 2030. Tel est, du reste, l'enjeu essentiel de la loi sur la transition énergétique.
Le SER est donc un acteur essentiel de la transition énergétique, et je ne doute pas, monsieur Bal, que vous nous apporterez des données très concrètes sur l'application de la loi. Je citerai quelques-unes de vos études thématiques : « L'état des coûts de production de l'éolien terrestre », « Anticiper le développement du solaire photovoltaïque compétitif », « Les énergies renouvelables au coeur du bâtiment », « Ouvrir de nouvelles perspectives aux énergies marines renouvelables en développant l'éolien flottant ».
Vous nous donnerez votre avis sur la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), tant attendue, sur l'implantation de l'éolien offshore et sur terre ainsi que sur les incidences de l'éventuelle prohibition de l'implantation d'éoliennes à proximité de tout bâtiment historique. Par ailleurs, je vous indique, ainsi qu'à mes collègues, qu'une table ronde sera consacrée aux bâtiments le 17 mai ; notre rapporteure sera Mme Sabine Buis.