Je remercie le président de la mission d'information et les deux rapporteurs pour avoir animé cette mission avec beaucoup d'énergie et essayé de répondre aux difficultés que rencontrent nos éleveurs. Nous avons toutefois rencontré aussi des éleveurs heureux, ceux qui sont dans un marché de niches de production, niches qui ne demandent peut-être qu'à grossir ou à se diversifier et qui leur assurent des revenus corrects. Le développement des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), que vous préconisez, tout comme la mise en place des projets alimentaires territoriaux, dont nous n'avons peut-être pas suffisamment parlé, sont des points importants qui peuvent nous permettre de progresser.
Nos filières souffrent de leur grande dispersion par rapport à leurs concurrentes européennes. Ne faudrait-il pas développer une taille critique pour un certain nombre de ces organisations de producteurs ?
Vous proposez de promouvoir l'élevage 2.0 en finançant un plan de soutien aux technologies numériques innovantes, mais peut-être n'insiste-t-on pas suffisamment sur l'effort de recherche qui serait peut-être nécessaire pour obtenir davantage de différentiation et de segmentation.
Concernant la diversification des activités, les actuels plafonds de 50 000 euros et 30 % du chiffre d'affaires d'une exploitation agricole sont-ils suffisants pour permettre le développement de l'agro-tourisme ?