Je souhaite évoquer une forme d'élevage un peu particulière : le pastoralisme, pratique vieille de 10 000 ans, qui n'existe plus guère que dans nos zones de montagne et qui vit des moments très difficiles en raison de la présence de certains prédateurs, et notamment du loup. La coexistence du loup et de l'agneau a toujours été difficile… Au-delà de la passion qu'il permet aux éleveurs d'exercer, le pastoralisme nous permet localement de consommer une viande de qualité et de sauvegarder la montagne, ses paysages.
Je crois qu'il faut aller au-delà des tirs que la ministre a autorisés récemment. Les éleveurs souhaitent entamer des discussions avec l'Europe sur la convention de Berne, afin de savoir s'il faut ou non continuer à protéger le loup qui n'est plus aujourd'hui une espèce en voie de disparition.