Je suis évidemment tout à fait d'accord avec vous : il ne faut pas se satisfaire d'une parité de façade, et il faut s'assurer que les femmes soient placées à des positions éligibles, et ne soient pas « reléguées » en fin de liste !
En France, la loi de 2003 a consacré ce principe d'une alternance stricte d'un candidat de chaque sexe sur les listes. Actuellement, la délégation française est composée de 43 % de femmes.
Toutefois, je me permets de vous signaler que le système de listes « bloquées » que nous connaissons en France est très loin d'être généralisé dans toute l'Union européenne.
En effet, dans la plupart des États membres, les électeurs ont la possibilité d'exprimer des votes préférentiels afin de changer l'ordre des noms sur la liste. Au Luxembourg, il est possible de voter pour des candidats appartenant à différentes listes et, en Suède, les électeurs peuvent également ajouter ou supprimer des noms sur les listes.
Tout cela réduirait considérablement la portée de la modification que vous venez de proposer, il me semble…Je donne un avis favorable néanmoins.