Mon général, je suis de ceux qui pensent que la présence des armées dans les gares ou les aéroports n'est pas forcément le moyen le plus efficace de les employer. La logique de mission doit effectivement primer sur celle de présence.
Vous avez parlé d'antennes de renseignement territorial. Il s'agit d'une excellente initiative et j'aimerais que vous en disiez un peu plus sur les relations qu'elles entretiennent avec les élus et la population, notamment en zone rurale.
Je voulais également savoir si, dans le cadre des nouvelles grandes régions, vous alliez vous appuyer sur une nouvelle organisation, notamment autour des bassins de vie.
Les attentats de novembre ont-ils fait apparaître des besoins opérationnels nouveaux en termes d'équipement – je pense notamment aux drones – dans la perspective des grands événements à venir comme l'Euro 2016 ?
Dans l'hypothèse d'actions commises en régions, quelles sont les modalités d'intervention des unités de lutte anti-terroriste ? Quels sont les rôles dévolus à chacun : PSIG, pelotons d'intervention interrégionaux de la gendarmerie (PI2G), GIGN ? Qu'en est-il de la coordination avec la police nationale ?
Enfin, même si le GIGN dispose d'une capacité d'interventions sur l'ensemble du territoire, comment pourrait-il gérer des actions menées simultanément dans plusieurs villes ?