Il m'est impossible, compte tenu du temps qui m'est imparti, de répondre à l'ensemble de vos questions. (Rires) Toutefois, la quasi-totalité d'entre elles seront à l'ordre du jour du sommet que j'organise les 26, 27 et 28 septembre à Nantes, où une centaine de forums et d'ateliers permettront de faire globalement le point sur les actions menées – je pense notamment à la constitution d'une coalition sur l'eau ou à la situation des femmes. Le comité d'orientation du sommet étant composé des neuf groupes majeurs de la négociation internationale, aucune des grandes questions ne devrait nous échapper. Je vous donne donc rendez-vous à Nantes au mois de septembre.
De fait, on constate que si le débat est global, des questions très précises sont immédiatement soulevées. Là est la difficulté : nous devons pouvoir nous appuyer sur une matrice mondiale crédible, qui croise les engagements des États et les dynamiques des secteurs, afin de nous accorder sur un scénario partagé qui intègre les questions de développement et les enjeux économiques de chaque État et de chaque territoire. C'est extraordinairement complexe mais, tant que nous n'aurons pas affiné cette démarche, nous en resterons à cette espèce de bouillonnement de questions. Il faut parvenir à en faire une synthèse, et c'est toute la difficulté de la négociation sur le climat.
Je n'aborderai que trois thèmes. Tout d'abord, l'opinion publique, qui est une question clé. Certains intervenants se sont montrés pessimistes, notamment Bertrand Pancher, que j'ai connu plus optimiste.
Plusieurs députés. Nous aussi ! (Sourires)