Intervention de Marie-Anne Chapdelaine

Réunion du 29 mars 2016 à 17h45
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Anne Chapdelaine :

Mes chers collègues, c'est mon premier mandat, et je vous demande d'être indulgents !

Une question m'est venue en écoutant Mme la ministre et Mme la rapporteure : comment rendre les organisations syndicales crédibles dans les négociations ? Selon le projet de loi, tout le monde doit pouvoir bénéficier d'une formation. Cela peut se décliner au plan national, mais comment le faire localement ? Va-t-on augmenter les moyens alloués à la formation ? Il faudra en passer par là si l'on veut aider les organisations, ou même les salariés mandatés par les syndicats. Et s'il faut de la formation, et que l'on part de plus loin, je pense qu'il faudra y consacrer encore davantage de moyens. Est-ce envisageable ?

Ensuite, dans le compte personnel d'activité, qui est une très bonne mesure, on parle du droit à la formation. Mais comment garantir ce droit quand la formation n'est pas accessible ? Quand je suis allée en Guyane, j'ai vu que la mission locale de Maripasoula était fermée. En conséquence de quoi, les jeunes ne pouvaient s'adresser nulle part. Cela m'a beaucoup marquée.

Ces questions sont peut-être annexes, mais elles se poseront vraiment si l'on veut que la loi s'applique partout, et que tous aient les mêmes chances.

Enfin, vous avez parlé de la prise en compte de la spécificité des outre-mer au sein de la commission. Mais comment va-t-elle l'être ? Ne risque-t-elle pas d'être diluée ?

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