Monsieur l'ambassadeur, en ce qui concerne Le Touquet, je n'ai pas du tout dit que je voulais revenir sur les accords : pour prendre ainsi position, encore faudrait-il que je sois informé du détail de leur contenu ! Nous sommes nombreux, au sein de cette commission, à penser qu'ils ont une « face cachée » ; c'est d'ailleurs la seule explication possible à la conclusion d'accords en apparence aussi déséquilibrés. Certes ils fonctionnent, mais à quel prix !
Sir Julian King. Sur ce point, je ne peux qu'expliquer la manière dont, pour ma part, je comprends les choses : sur ce qui relève de l'appréciation du gouvernement français, ce n'est pas l'ambassadeur britannique qu'il faut interroger.
Quant à l'accord avec la Turquie, nous allons contribuer à son financement. Dès lors que nous sommes en dehors de Schengen, la question des visas ne se pose pas à nous dans les mêmes termes qu'à vous. Mais nous participerons à la mission de l'OTAN destinée à sécuriser la mer entre la Turquie et la Grèce, en déployant quatre navires en même temps que le navire français, et nous continuerons d'aider nos amis grecs à renforcer leurs contrôles frontaliers, domaine dans lequel nous les avons déjà fait bénéficier de notre expertise : le chef de la border force était ce week-end en Grèce. Et si l'on nous demande dans d'autres domaines une aide que nous sommes en mesure d'apporter, nous le ferons.