Il n'y a ni rémunération, ni jetons de présence. Il est possible de demander un défraiement pour les frais de transport, mais – renseignement pris –nous n'avons depuis cinq années remboursé que 10 000 euros : cette somme très faible montre que les membres du comité stratégique profitent de nos réunions pour mener d'autres activités … et font prendre en charge leur déplacement par d'autres organisations.
Quant aux orientations préconisées, il est très difficile de les décrire. Nous nous coulons dans le moule de l'AFT : nous ne réinventons pas une stratégie d'émission de la dette publique française. Concrètement, nous posons des questions, nous soulevons des problèmes : dans un monde où les conditions du marché changent de jour en jour, la stratégie suivie est-elle la bonne ou doit-elle être modifiée ?
C'est ainsi que nous avons interrogé l'AFT sur la possibilité d'émettre dans des devises autres que l'euro – en renmibi, par exemple. Le risque de change avec l'euro pourrait être facilement couvert, et il n'y a aucun obstacle juridique – les Italiens, par exemple, le font – mais l'AFT n'y est pas favorable.