Je vous remercie, madame la ministre. Lors des auditions effectuées en vue de la rédaction de son rapport d'information sur le projet de loi pour une République numérique, la Délégation a rencontré les fondateurs et responsables de l'école 42 et de l'école Simplon : ces derniers se sont déclarés sensibles à l'objectif consistant à recruter au moins 30 % de femmes, ce qui nous a semblé très important, car la mixité des métiers fait partie des combats que nous menons.
J'admets la philosophie générale du projet, qui consiste à laisser le plus large champ à la négociation et à donner un rôle supplétif à la loi. Cela étant, j'aurais aimé des progrès en ce qui concerne le temps partiel, les embauches, les jours fériés. Dans les négociations, les femmes sont moins représentées, et on en parle moins. Nous craignons donc que la négociation, si elle permet souplesse et adaptation à la réalité des entreprises, ne leur soit pas favorable. Le manque de formation, le manque d'intérêt, le fait qu'elles occupent souvent les emplois les plus précaires ne nous rassurent pas.