Je m'exprimerai le moment venu sur ces amendements.
Vous avez parlé de biais de sexe ou de genre dans certains métiers. Selon moi, le point le plus important, c'est la manière dont on accompagne les branches professionnelles dans la renégociation des classifications. La ministre des affaires sociales et moi-même avons demandé au CSEP d'engager un travail sur ces classifications. L'objectif central à mes yeux, c'est que les partenaires sociaux de branche négocient des classifications exemptes de tout biais à l'égard des femmes – dans certains métiers, les salaires restent inférieurs au SMIC. Il faut qu'on parvienne à le faire de façon régulière et à brève échéance. Cela soulève la question de notre capacité à redynamiser la négociation au niveau des branches. Nous y répondons dans le projet de loi en donnant une existence juridique aux commissions permanentes de branche et, surtout, en restructurant les branches professionnelles. Si nous passons de 700 à 200 branches, cela aura un impact majeur en termes de négociations.