Disposez-vous du nombre exact de contrats gagnés et perdus par les institutions de prévoyance ? Ce chiffre est-il en hausse, en baisse ou stable ?
Les divers aspects de la vie professionnelle – chômage, formation, assurance complémentaire – sont gérés par une multiplicité d'organismes qui, au lieu d'appréhender l'individu dans sa globalité, le tronçonnent en une succession de risques. Dans la perspective de notre réflexion sur la sécurité sociale professionnelle, n'y aurait-il pas moyen de faire évoluer le système vers une meilleure prise en compte des personnes dans leur globalité ? Êtes-vous associés à la réflexion sur le compte personnel d'activité (CPA), notamment en ce qui concerne la gestion commune des droits ?
Dans le domaine de la prévoyance et de la santé, vous semblerait-il pertinent de réfléchir à une évolution semblable à celle que l'on a connue dans le domaine des retraites complémentaires, pour lesquelles s'est constitué un étage de gestion purement paritaire et non-concurrentiel ? Compte tenu en effet de la réduction progressive des taux de remboursement de la sécurité sociale, les complémentaires santé supportent une part de plus en plus importante de la protection en matière de santé. Si l'on comprend donc qu'elles aient été rendues obligatoires, il est un peu paradoxal que cela s'opère dans un contexte concurrentiel.