Je rejoins notre collègue Frédéric Barbier. Ce genre de disposition ne créera pas d'emplois ; tout au contraire, elle en favorisera la suppression. L'entreprise Schneider avait une usine dans ma circonscription. Elle a installé une entreprise concurrente dans un autre pays européen. En trois ans, le carnet de commandes du site français a été progressivement vidé ; au bout de quatre ans, c'était la fermeture. Les brevets ont été transférés à cet autre pays européen, où les salariés sont payés beaucoup moins cher.