Ne perdons pas de vue que c'est le monde économique privé qui nous fait vivre. Nous demandons-nous, à chaque fois que nous votons une loi, si tous les Français vont accepter de l'appliquer ? À mon sens, quand le comité d'établissement prend une décision, les salariés doivent s'y plier.
Dans les années 1960, lorsque le taux de chômage ne dépassait pas 3 % ou 4 %, un salarié qui n'était pas satisfait de son entreprise pouvait donner sa démission : dès le lendemain, il avait retrouvé un autre emploi ! Depuis cinquante ans, nous n'avons fait que complexifier les choses, ce qui fait que les salariés se cramponnent désormais à leur emploi de peur de le perdre. Aujourd'hui, nous devons voter des lois facilitant la création d'emplois afin de faciliter le turn over.