Cet amendement me paraît particulièrement opportun. Les multiples commissions d'enquête et missions d'information conduites dans cette maison, par la droite comme par la gauche, ont démontré l'ampleur des conséquences du passage aux trente-cinq heures. Dans le secteur concurrentiel, il a provoqué une hausse du coût du travail, une baisse de la compétitivité des entreprises, et une augmentation du chômage. Dans la fonction publique, initialement non concernée, il a conduit à une hausse du coût du travail des fonctionnaires de plus de 11 % par an. Le chiffre de 20 milliards d'euros par an est couramment admis pour évaluer le coût global des trente-cinq heures.
Compte tenu de notre dette publique et du déficit annuel du budget de la nation, nous mettre à travailler davantage est une priorité.