Ce refus catégorique de tout référendum d'entreprise nous inquiète et nous étonne. Il s'agit pourtant d'un mécanisme de démocratie directe portant sur des questions sociales. Confier une prééminence, voire une hégémonie à des groupes forcément éloignés des problèmes de chaque individu nuit à l'expression des libertés individuelles fondamentales. La méthode en vigueur jusqu'ici a montré à de nombreuses reprises qu'elle donnait lieu au sein de l'entreprise à des blocages qui pouvaient se traduire par des catastrophes économiques, et donc sociales. J'appelle nos collègues à porter un regard nouveau sur la réalité de l'économie d'aujourd'hui !