À entendre le rapporteur, le chef d'entreprise n'a aucune légitimité pour organiser un référendum : cette vision théorique, idéologique même, de la lutte des classes ne correspond en rien à la réalité de l'entreprise. Au contraire, cette mesure salutaire permettrait de débloquer certaines situations. Le référendum est une forme de respiration démocratique dans l'entreprise qui est susceptible de relancer un débat totalement bloqué sur des questions relatives au temps de travail, par exemple, jusqu'à aboutir à un accord qui n'aurait pas été possible sans consultation des salariés. Abandonnons l'idée selon laquelle il existe une véritable séparation de classes entre employeur et salariés : c'est faux.